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  • La Nouvelle Réserve à Limay : allons-y !

    nouvelle reserveJ’ai mis du temps à écrire quelque chose (trop occupé!!!), mais cela fait des semaines que je profite de cette nouvelle librairie dans le Mantois…comme client.

    Et à chaque fois je rencontre l’un ou l’autre de nos anciens clients, parfois venu pour la première fois dans ce nouveau lieu.

    Y aller est très simple. On est à 800 mètres de la Collégiale de Mantes, on traverse la Seine. Après le rond-point on prend en face l’avenue qui monte : premier feu rouge à droite et on y est (à côté du marchand de bois Accolet) 5 rue du Maréchal Foch à Limay (un peu plus guerrier que notre avenue Jean Jaurès!).

    reserve_nouvelles_2052015_1

    Faites -vous à votre tour votre opinion. Mais beaucoup d’anciens amis de La Réserve ont trouvé là de nouvelles habitudes, de nouveaux tempéraments et de nouveaux visages (sauf Claire qui était avec nous à Mantes-la-Ville la dernière année. Des livres à acheter et des rencontres avec des auteurs. Et plein d’autres choses.

    Ci joint un article des Nouvelles des 2 rives qui dit assez bien les choses.

     

  • Pour nous retrouver, il y a également la page Facebook

    http://www.facebook.com/librairielareserve

  • Le site de La Nouvelle Réserve

    IMG_7872Ils ont désormais un site avec pour l’instant essentiellement les renseignements pratiques (pour y aller, commander un livre), et l’agenda des nombreuses activités et rencontres avec des écrivains.

    Et surtout, allez les voir pour acheter et commander des livres!

[Blog] de Jean-Philippe Blondel (Actes sud junior)

Blog de Jean-Philippe Blondel (Actes sud junior)

A quinze ans, notre narrateur a soif d’absolu et regarde le monde d’un œil neuf et gourmand, confiant dans sa capacité à changer une donne que il trouve souvent injuste et complaisante, en tout cas en manque certain d’ambitions conquérantes.

Vif et éclairé, c’est un adolescent qui ne manque ni d’humour, ni de lucidité même s’il est parfois un brin mégalo. On dénote rapidement chez lui beaucoup de sensibilité et de tendresse derrière une façade d’irréductible mutin.

Il aime sa famille bien sûr, même s’il trouve un peu dédaigneusement que ses parents sont trop communs et affadis par une vie tranquille de petits-bourgeois dans laquelle il ne se passe rien d’excitant.

En quête de liberté, il est très à cheval sur les valeurs morales, le respect de sa personne, les limites que les adultes ne doivent pas dépasser, surtout ses géniteurs envers lesquels il est d’une rare exigence.

Alors le jour où il se rend compte que son père lit en cachette son blog, équivalent technologique au bon vieux journal intime, il voit rouge. C’est un abus de confiance inacceptable, une transgression éhontée des règles implicites de vie commune, un déni de son individualité, ni plus ni moins qu’un viol de sa personne. La réplique est brutale, sans concession, intransigeante : il n’adressera plus la parole à son père et tant pis si tout le reste de la famille en subit les conséquences.

Penaud, honteux et bourré de remords, son père ne sait plus quoi faire pour se faire pardonner de cet inébranlable justicier. Le dialogue étant définitivement rompu, il va déposer un soir un carton poussiéreux devant la chambre de son fils. Une boîte de Pandore qui recèle à la fois des souvenirs intimes mais aussi un secret bien caché.

Oscillant entre agacement, tendresse, condescendance et admiration, notre narrateur va alors faire un plongeon dans le passé de son père et le découvrir sous un nouveau jour.  Peu à peu, il va toucher du doigt comment un jeune homme plein d’ambitions peut se retrouver cassé prématurément par la vie et comment il doit renoncer douloureusement à ses rêves. Peu à peu, la toute puissance de son adolescence va se confronter à la fragilité de la vie et s’écorcher à la dure réalité de la perte et de la culpabilité.

Un roman très touchant sur l’adolescence, tout en finesse et profondeur.