stop
play
  • Hélas La réserve à Epône c’est fini ! La Biocoop continue, bien sûr !
  • nouveaux horaires à La Réserve Mantes-la-Ville

    Du mardi au samedi de 9 h 30 à 19 h 30 sans interruption. Feré dimanche et lundi.

  • Pour nous retrouver, il y a également la page Facebook

    http://www.facebook.com/librairielareserve

  • ESPACE LIBRAIRIE LA RESERVE A EPONE : LE BLOG

    Pour suivre toute l’actualité dans l’Espace librairie La Réserve à Épône, retrouvez notre blog en cliquant ICI.

    Hélas La réserve à Epône c’est fini ! La Biocoop continue, bien sûr !

  • commandez par Internet à La Réserve

    par mail à  commande@librairielareserve.fr

    et retirez votre livre à La Réserve. Vous êtes prévenu par mail dès que le livre est disponible (mis de côté ou commandé pour vous).

  • Marc Dufumier à La Réserve mercredi 14 mars 20 h45

    Sur le bio, l’agriculture, les rapports Nord Sud. Un débat organisé avec la Biocoop du Mantois

Des hommes, de Laurent Mauvignier (éd. de Minuit)

Des hommes, de Laurent Mauvignier (éd. de Minuit)

mauvignierSolange fête ses soixante ans avec sa famille et ses amis. Son frère Bernard, surnommé Feu de bois, débarque et lui offre une broche d’une grande valeur. Les invités s’offusquent : où a-t-il trouvé l’argent pour ce cadeau, puisqu’il vit aux crochets des uns et des autres depuis des années.

La tension monte, le ton aussi, le passé refait surface : les vingt-huit mois passés en Algérie pendant la guerre. C’est Rabut, le cousin de Bernard, qui raconte la violence quotidienne.

« La vérité c’est que le passé, le passé on n’en parle pas, il faut continuer, reprendre, il faut avancer, ne pas remuer .»



Et c’est ce que n’a jamais réussi à faire Bernard. L’histoire banale d’un destin brisé par son passé, brisé par une guerre et la violence des hommes. Dans ce roman, Laurent Mauvignier touche une corde sensible en parlant de la guerre d’Algérie et des blessures qu’elle a laissées à ceux qui l’ont faite. D’une plume délicate mais affirmée, l’auteur extériorise aussi son principal questionnement : est-ce cette horreur insurmontable qui a poussé son propre père à se suicider ?