Un acte de résistance fou face à la mont&e du nazisme. Pour le héros, mélomane, l’urgence devient : sauver Mozart.
[par Nathalie Goldgrab]
Philip Kerr parvient brillamment à décrire le Berlin décadent et son contexte politique tourmenté qu’il éclaire de façon discrète mais efficace par des explications s’insérant adroitement dans le récit. Se basant sur le livre « La auténtica Odessa » d’Uki Goni, journaliste argentin et membre de la commission d’enquête sur les activités nazies en Argentine (CEANA), il mêle fiction et réalité historique avec beaucoup de maestria. Pour enfoncer le clou sur le passé trouble de l’Argentine, le romancier n’hésite pas à prolonger la « directive Onze 11 » historique par une « directive Douze » fictive à nous glacer les sangs.
Ce récit palpitant est une excellente introduction à cette page de l’histoire contemporaine qui nous réserve encore certainement des surprises (voir la polémique autour des archives concernant Adolf Eichmann et sa fuite en Argentine détenues par les services secrets allemands).




J’ai mis du temps à écrire quelque chose (trop occupé!!!), mais cela fait des semaines que je profite de cette nouvelle librairie dans le Mantois…comme client.
Ils ont désormais un site avec pour l’instant essentiellement les renseignements pratiques (pour y aller, commander un livre), et l’agenda des nombreuses activités et rencontres avec des écrivains.![[Une douce flamme] de Philip Kerr (traduit par Philippe Bonnet, éd. du Masque)](/wp-content/uploads/2010/06/256-copie-85x120.jpg)
