Fiction ou grande part autobiographique? Il est légitime de se poser la question tant l’auteur dépeint avec justesse le ressenti de son personnage (qui d’ailleurs, n’a pas de nom…). On a l’impression d’être en lui, dans ses pensées.
Le héros du roman, un écrivain raté, n’a qu’une hâte: que sa femme accouche de leur fils, leur premier enfant. C’est sans compter le mauvais tour que va lui jouer la vie: cet enfant est atteint du « syndrome de Down », plus connu sous le nom de trisomie 21. Nous sommes dans les années quatre-vingt et le regard des gens vis-à-vis de ce handicap était encore pire qu’à l’heure actuelle.
Il a honte, évite les gens et leurs questions, cache son fils, le rejette et va jusqu’à espérer sa mort. Il imagine le pire, pour eux comme pour lui : il ne parlera jamais, sera assisté toute sa vie pour les moindres tâches.
Doucement, trop peut-être, il apprendra à l’aimer, à l’aider, à avancer.
Sans jamais tomber dans le larmoyant, Cristovao Tezza nous livre un roman poignant sur la paternité et la confrontation à un des drames les plus extrêmes de l’existence.




J’ai mis du temps à écrire quelque chose (trop occupé!!!), mais cela fait des semaines que je profite de cette nouvelle librairie dans le Mantois…comme client.
Ils ont désormais un site avec pour l’instant essentiellement les renseignements pratiques (pour y aller, commander un livre), et l’agenda des nombreuses activités et rencontres avec des écrivains.